jeudi 5 juin 2014

Bad-Ass de l'histoire de France n°1: Clovis Ier






Notre première personnalité française n'est pas... française. Si notre bon roi Clovis aurait naquit à nos jours, il serait de nationalité belge. Il vit le jour à Tournai en 466. Ce dernier ne correspondait pas encore à ce qu'on appelle actuellement un français. Il n'est alors qu'un Franc salien, un peuple germanique initialement installé sur la rive droite du Rhin, puis dans la Gaule Belgique avant de s'établir définitivement vers 440 dans la région de Cambrai par l'initiative de Clodion le Chevelu (on ne se moque pas, s'il vous plaît). Néanmoins, il a toujours été présenté comme le premier roi de France. Il fut, certes, le premier monarque des Francs saliens à gouverner un territoire proche de la France actuelle. Mais son royaume a recouvert également l'Allemagne où il dispose aujourd'hui du même statut.
Clovis fut longtemps présenté à des générations de petits écoliers français comme le « grand prince et vaillant guerrier ». Idolâtré et choyé ! Porté par la verve patriotique ! Pourtant, toute cette admiration est fondée sur des faits plutôt hasardeux... ou principalement basée sur une biographie non-directe, car rédigée à la fin du VIème siècle par l'évêque Grégoire de Tours (v. 539-594), né trente ans après la mort de Clovis, dans son fameux « Histoire des francs », oeuvre majeure retraçant les règnes des rois mérovingiens et divers récits de vies de saints gaulois. Le contenu du récit étant souvent à visée glorifiante, la fiabilité des textes est encore à étudier, mais faute d'avoir d'autres témoignages plus contemporains du règne de Clovis parvenant à contredire les faits rapportés par Grégoire, les historiens sont alors obligés de se baser sur les dires de ce dernier.

Clovis, dont le nom résonne encore à nos jours, est souvent représenté comme un guerrier né, un souverain charismatique, juste et combattif, mais il ne faut pas oublier que le personnage était aussi un sacré impulsif qui n'hésitait pas à tuer, comploter ou assassiner pour bâtir ses désirs de grandeur. Son caractère cruel lui a permit tout de même de créer un royaume gigantesque qui s'étalait du centre de l'Allemagne aux Pyrénées. Ce n'était pourtant pas si simple. Au départ, il n'avait rien... enfin presque.
Dans les Liber Historiarum, Grégoire de Tours retrace une anecdote fort amusante qui amènera droit à la naissance de Clovis. En 457, Childéric Ier, futur papa de Clovis et roi des Francs saliens, est détrôné immédiatement par son peuple ! Pourquoi ? Tout simplement parce qu'il « déshonorait » les femmes de ses sujets. Autrement dit, ils l'ont viré parce qu'ils en avaient marre d'être fait cocu par la tête royale. Il aurait pu s'arrêter là, mais non... il part donc se réfugier chez Basin, roi de Thuringe, durant huit années. Mais, c'est mal connaître la libido envahissante de son invité. Childéric séduit Basine, la femme de son hôte, et la ramena avec lui dans son royaume une fois le calme revenu, grâce à la diplomatie de Aegidius, voisin de Childéric et protecteur de l'état romain s'étendant de la Somme à la Loire. Les Francs saliens le remirent sur le trône. S'ensuit le mariage avec Basine, puis en 466 à Tournai arriva la naissance de leur aîné, Clovis. Rien ne nous dit si le bougre s'était assagi avec le temps...
Il succède à son père en l'an 481 et hérite alors d'un petit royaume ridicule se limitant aux régions de Tournai (dans l'actuelle Belgique), Reims, Amiens et Boulogne, coincé entre l'enclave romaine de Syagrius situé dans la région de Soissons - dernier fragment de l'empire romain d'occident - et le pays des Nervii (diocèse de Cambrai), un peuple de Francs dirigé par son cousin, le roi Ragnacaire. Il n'ai qu'un adolescent de 15 ans, cependant il est est bien résolu à agrandir son territoire et à se débarrasser de ses proches voisins. A partir de 486, il lance une offensive vers le sud, en direction de Soissons. Après une série de pillages autour des villes de Senlis, Beauvais, Soissons et Paris, il devient maître du nord de la Gaule en remportant une victoire écrasante sur les armées de Syagrius à la bataille de Soissons. Première victime de Clovis: Syagrius tente de se réfugier auprès du roi des Wisigoths, Alaric II, mais celui-ci, ne souhaitant sûrement pas voir un homme aussi furibond que Clovis venir raser ses contrées, préfère le livrer à ce dernier dare-dare. Le chef gallo-romain sera égorgé sur ordre du roi Franc.
C'est probablement lors de cette invasion que se déroula l'anecdote fort célèbre que les écoliers français connaissent par coeur: le vase de Soissons. Rapporté par Grégoire de Tours, elle raconte que lors de l'attaque de Soissons, les Francs n'hésitaient pas à piller les églises du coin. Quand on part en guerre, cela fait toujours bon effet de ramener à sa femme un p'tit souvenir. Ça rapporte un peu de pécule à la famille, et au pire on peut utiliser une prise de butin comme objet de décoration à mettre sur un meuble. Dans une église du diocèse de Reims, un vase liturgique d'une beauté remarquable fut dérobé. Il est alors dit que l'évêque Rémi envoya un émissaire auprès de Clovis pour récupérer l'objet en question. A défaut des autres prises de guerre, Clovis lui promit de rendre à l'évêque le vase. Ils partirent donc à Soissons où eût lieu le partage du butin. Là-bas, le roi Clovis demande à ses hommes de lui laisser le vase, en plus de sa part. Personne ne mouffeta, sans doute connaissaient-ils le caractère survolté de leur souverain. Mais un homme plus téméraire que les autres prît sa francisque et fracassa le vase en s'écriant: « Tu ne recevras que ce que le sort t’attribuera vraiment ! ». Clovis ravala sa fierté (fait étonnant !), mais il n'oublia pas l'affront. Un an s'écoula. Tout le monde avait sans doute oublié la fameuse altercation, mais pas lui. Lors d'un champ de mars, Clovis passa ses troupes en revue et reconnut dans les rangs l'insolent. Constatant que ses armes étaient mal entretenues, il les lui prit et les jeta à terre. Le soldat se baissa pour les ramasser et Clovis en profita pour lui briser le crâne avec sa fameuse hache, disant cette réplique célèbre: « Souviens-toi du vase de Soissons ! ». Ce qui était dorénavant difficile pour l'homme puisqu'il avait le crâne fracassé, et avait-il même sans doute oublié l'histoire du vase puisqu'une année s'était écoulée. Cette anecdote a-t-elle réellement eut lieu ? Rien ne nous permet de l'affirmer. Mais, cet épisode nous montre clairement l'aspect lunatique du personnage.

 "-Ton lacet est défait...
- Hein !? Quel lacet ?
PAF !

Après ces péripéties, Clovis n'hésite pas à montrer qu'il peut jouer la carte de la diplomatie (même si ce n'est pas son point fort). Il amadoua ses voisins rhénans par un mariage avec une princesse de la monarchie franque rhénane, acte considérée comme un gage de paix (friedelehen). Son aîné, Thierry naquit de cette union. Il retourne ensuite rapidement dans ses travers. Afin d'unir tous les territoires saliens en un seul royaume, il élimina ses cousins roitelets, en utilisant des prétextes bidons. Dans une date incertaine (variant entre 487 et 491, [2] selon Godefroid Kurth), les textes nous expliquent que Ragnacaire se débauchait avec les filles de ses sujets, et même avec ses proches parentes (après Childéric... à croire que c'était une coutume dans la noblesse franque). Or, Clovis ayant eu vent de son comportement, décida d'y mettre fin en soulevant les leudes de Ragnacaire contre leur roi (il est tout de même ironique que Clovis punisse ce genre d'attitude, alors que si son papa n'avait pas eu le même jadis, il ne serait sans doute jamais né). Le débauché fut fait prisonnier, avec son frère Riquier. Clovis les tua ensuite d'un coup de hache, puis se débarrassa du troisième frère, Rignomer, roi du Mans. Il ne s'arrêta pas au royaume de Cambrai et du Mans. Clovis était aussi un individu rancunier. En 486, son cousin Cararic, roi des Morins, combatta à ses côtés lors de l'expédition contre Syagrius. Toutefois, lors de la bataille de Soissons, il se souvint que Cararic se tenait à distance de la mêlée, sans doute attendait-il de voir le grand vainqueur de la journée. Syagrius fut vaincu, et malgré leur participation lascive, les hommes de Cararic prirent leur part de butin sur les pillages. Soit très rancunier, soit ne supportant pas les pleutres, il ne pardonna pas le comportement de son cousin lors de la bataille. En 491, il le fit capturer et tondre pour les faire entrer dans les ordres. Après avoir entendu des menaces de mort sur sa personne, il le fit finalement exécuter avec son fils pour annexer ensuite le royaume de Tongres. Voilà comment Clovis réglait ses problèmes familiaux. Je vous laisse imaginer l'ambiance dans les repas de famille.
En cinq ans, il parvient donc à étendre son royaume dans le nord de la Gaule, ceci grâce à ses
talents guerriers et politiques, mais aussi par la discipline de fer qu'il impose à ses hommes. Il faut
avouer que Clovis n'est pas le genre d'individu à contredire, au risque de se retrouver avec une
francisque dans la tête.
Arrive ensuite le fameux chapitre de la conversion religieuse de Clovis. Quelques signes avant-coureurs trainaient déjà, notamment son amitié avec l'évêque de Reims, le futur Saint Rémi. Tout commence avec Gondebaud, roi des Burgondes, qui propose la main de sa nièce au roi Franc, Clotilde, fille de Chilpéric II et de Carétène. Le mariage a lieu à Soissons en 492 concrétisant un pacte de non-agression avec les rois burgondes. Celle-ci est une princesse chrétienne de premier rang. Très pieuse, elle n'arrêtera pas de harceler son époux pour se convertir au christianisme, alors que celui-ci est, dans un premier temps, très réticent: la mort en bas-âge de son premier enfant baptisé, Ingomer, le fait douter sur l'existence de ce Dieu unique. En outre, il redoute de perdre la confiance de son propre peuple, encore majoritairement païen. La légende dit que Clovis accepta cette conversion lors de la bataille de Tolbiac en 496. En cette date, Clovis porta secours aux Francs rhénans commandés par un de ses parents, le roi Sigebert, qui subirent une invasion de leur voisin, le peuple des Alamans. Les Francs rhénans avaient alors subit une première bataille difficile. Sigebert était lui-même blessé au genou (blessure qui lui vaudra le surnom de « Sigebert le boiteux »). Sans doute écrasé par la supériorité numérique des Alamans, Clovis commence à subir le même revers. Il est dit que Clovis, en voyant ses guerriers se faire massacrer, implora le secours du Dieu unique de sa femme Clotilde. Bon... Imaginons la scène ! Alors que le combat fait rage, il se met à genoux en plein milieu du champ de bataille et fit cette prière: « Ô Jésus-Christ, que Clotilde affirme Fils du Dieu Vivant, toi qui donnes du secours à ceux qui sont en danger, et accordes la victoire à ceux qui espèrent en toi, je sollicite avec dévotion la gloire de ton assistance: si tu m'accordes la victoire sur ces ennemis, et si j'expérimente la vertu miraculeuse que le peuple voué à ton nom déclare avoir prouvé qu'elle venait de toi, je croirai en toi, et je me ferai baptiser en ton nom ». La prière continue encore sur plusieurs longueurs. On aurait du mal à croire qu'il réussi à dire toute cette longue prière, à genoux, sans avoir à esquiver quelques coups d'épées ou de lances. Toutefois, le message est là: Dieu l'a reconnu ! Quoi de plus normal qu'un homme de Dieu comme Grégoire de Tours donne une version glorifiée du lien sacré entre Clovis et Dieu.
Toujours est-il qu'il adopte finalement la foi catholique par un baptême, le 25 décembre d'une année comprise entre 496 et 506, à Reims par l'évêque Saint-Rémi. Un évènement majeur pour l'histoire de notre pays puisque tous les rois de France (sauf Louis VI, Henri IV et Louis XVIII) seront sacrés dans la cathédrale de Reims. Il marque aussi le premier lien entre le clergé et la monarchie franque. Avec ce baptême, Clovis permet de faire une pierre deux coups: il accroît sa légitimité aux yeux des gallos-romains (majoritairement chrétiens) et de faire copain-copain avec les Bretons, déjà christianisés, qui reconnaissent enfin l'autorité de Clovis.

Impossible de lui faire lâcher sa hache


Pensez-vous qu'il serait satisfait ? Non ! Il se tourne dorénavant vers le sud de la Gaule.
Manquant déjà d'action, notre bon vieux Clovis s'ennuie ferme, alors il s'occupe d'abord en fomentant des complots et des alliances pour affaiblir la puissance des Burgondes, installés au sud-est de la Gaule. Suite à une série de combats et d'assassinats, il ne restera plus que Gondebaud pour devenir le dernier roi des Burgondes. Clovis s'assure de son alliance pour bastonner tranquillement les Wisigoths du roi Alaric II, installés au sud-ouest de la Gaule.
En 507, les Francs lancent leur offensive au sud et remportent une bataille sanglante contre les Wisigoths à Vouillé, près de Poitiers. Clovis montre qu'il manie toujours aussi bien sa hache en abattant himself le roi Alaric II dans un duel singulier. Cette victoire lui permet enfin de s'étendre en Aquitaine et d'annexer un territoire qui va de la Loire aux Pyrénées. Les Wisigoths ne conserveront que le Languedoc et la Provence. Clovis ne se calme pas pour autant. Il veut le royaume de Sigebert le boiteux, au delà du Rhin. Il monte la tête au jeune Clodéric, fils de Sigebert, en lui disant quelques mots d'encouragement. Grossièrement, ça donne cela: « voilà ton père est vieux et il boîte de la patte. S'il meurt, tu seras roi et on deviendra les meilleurs amis du monde ». Clodéric n'en perd pas une miette, et part donc comploter contre son père. Alors que ce dernier se baladait dans la forêt de Buconia, des assassins engagés par son fils lui tombent dessus et le poignardent à mort. Grégoire de Tours décrit le funeste sort que Clovis réserve au parricide: « (Clodéric) envoya au roi Clovis des messagers pour lui annoncer la mort de son père et lui dire : Mon père est mort, et j’ai en mon pouvoir ses trésors et son royaume. Envoie-moi quelques-uns des tiens, et je leur remettrai volontiers ceux des trésors qui te plairont. Clovis lui répondit : Je rends grâce à ta bonne volonté, et je te prie de montrer tes trésors à mes envoyés, après quoi tu les posséderas tous. Clodéric montra donc aux envoyés les trésors de son père. Pendant qu’ils les examinaient, le prince dit : C’est dans ce coffre que mon père avait coutume d’amasser ses pièces d’or. Ils lui dirent : Plongez votre main jusqu’au fond pour trouver tout. Lui l’ayant fait et s’étant tout à fait baissé, un des envoyés leva sa francisque et lui brisa le crâne. »
Débarrassé des roi rhénans, Clovis n'a plus qu'à ramasser le fruit de ses manigances. Il part à Cologne pour faire un discours aux rhénans, expliquant que le fils était un sale parricide. Il a été tué par un homme inconnu, s'innocentant en prétextant qu'il serait « incapable de faire répandre le sang de ses parents ». Le peuple l'acclama alors et le hissa sur le pavois, signe qu'il était le nouveau roi des francs rhénans. Nous savons évidemment que c'est faux, mais les Francs rhénans semblent assez crédules pour voir en Clovis un ange incarné.
A la fin de sa vie, il put admirer tranquillement la montagne de morts qu'il avait laissé derrière lui. Il passa le reste de son existence à consolider son royaume. C'est ainsi que Lutèce devient Paris - du nom de l'ancien peuple gaulois qui y vivait, les Parisii. Clovis en fit la nouvelle capitale du royaume unifié. De cette époque, vous pouvez encore contempler la tour Clovis du lycée Henri-IV (5ème arrondissement), ancien clocher de l'abbaye Sainte-Geneviève de Paris, fondé en 502 par Clovis et son épouse Clotilde.
Vers 507, notre bon roi met par écrit la loi salique, qui n'est autre qu'un code pénal et civil qui s'applique à tous les Francs. Cet ensemble d'articles de lois ressemble plus à une grille tarifaire qui précise le coût à s'affranchir pour chaque crime. Il est intéressant de savoir que – hors mariage - toucher la main d'une femme pouvait coûter quinze sous, la toucher de la main au coude trente sous et les plus amoureux (ou les plus fortunés) pouvait toucher jusqu'au sein, ce qu'ils leur valaient une amende de quarante sous. Le meurtre d'un Franc ou d'un gallo-romain pouvait coûter jusqu'à 600 sous. Sauf dans le cas d'une faide (une vengeance privée entre deux familles dans la culture
germanique), là le meurtrier devait simplement planter la tête de la victime sur un pieu ou un bout
de lance pour le signaler aux autorités. Ce qui résume l'acte à une simple formalité administrative.
Mais l'article majeur était la loi de succession. Tous les enfants mâles se partagent l'héritage du père
décédé. Ce qui amènera à de nombreuses luttes fratricides qui affaibliront considérablement les
lignées mérovingienne et carolingienne.
A la mort de Clovis en 511, ses fils Thierry, Childebert, Clodomir et Clotaire se partagèrent à parts égales le royaume de leur père.
Grégoire de Tours nous dit que Clovis, peu avant sa mort, fût fort attristé par la mort de tous ses parents qu'il fit périr. Un jour, ayant rassemblé ses fidèles, il leur tient ces mots: « Que je suis malheureux ! Me voilà réduit à l'état d'un voyageur au milieu d'une nation étrangère; je n'ai pas un seul parent dont, en cas de malheur, je ne puisse attendre des secours ». On pourrait regarder cet instant avec tristesse et mélancolie, et dire quelques leçons de vie comme: « Mon cher Clovis, il fallait y réfléchir avant de massacrer tout le monde avec votre hache. ». Cependant, c'était mal connaître le bougre. Grégoire de Tours rapporte ensuite: « Ce n'était pas qu'il fût fâché de la mort de ses parents, mais il parlait par ruse, pour engager ceux qui l'écoutaient à lui découvrir quelque parent dont il eût ignoré l'existence, afin de le faire tuer ». Moralité: on ne change pas un homme ambitieux, armé d'une hache.

jeudi 5 décembre 2013

Les Chevaliers de la Foudre


Salut à tous,

Hey, je ne sais pas si vous connaissez déjà "Les Chevaliers de la Foudre". Non ? Oui ? Peu importe ! C'est mon blog, je fais ce que je veux dessus et si j'ai envie de parler de cette série, je le ferais ! Alors... Il s'agit d'une web-série, avec un fort ton humoristique et un cadre médiéval (début XIIIème siècle pour être plus précis, mais on se permet beaucoup d'anachronismes. On a peur de rien, on est des rebelles). J'ai crée et écrit la série afin de réunir pas mal d'amis talentueux autour d'un projet amateur qui nous servirait d'apprentissage et d'expérience à l'image. La troupe s'agrandit au fur et à mesure des épisodes et ça ne fait que commencer ! La synergie, il n'y a rien de telle. Au cours de cette première saison, nous avons déjà réalisé 4 épisodes (3 autres sont en cours). Des partenariats professionnels nous facilitent dans la recherche de décors et d'accessoires, mais nous sommes toujours à la recherche de décors (corps de ferme, grange, ect) et d'acteurs (hommes/femmes, de 25 à 50 ans). N'hésitez pas à nous contacter sur notre page Facebook.

Synopsis: Hubert du Fief et Gilles de la Motte, chevaliers novices, tentent de faire leur preuves auprès de leur seigneur, le très noble sire de la Foudre. En compagnie de l'écuyer Aguenin, ils partent à la recherche d'une quête symbolique qui leur permettra d'avoir leur place dans la seigneurie. Mais, le chemin est semé d'embûches... et de drôles d'énergumènes.

L'épisode 4:

Les Chevaliers de la Foudre IV (la carte)

P.S: Je rédige aussi quelques articles sur Le Kamikaze de l'écran, avec notamment Clémentine Samara (et son superbe BD-blog que je conseille à tous !) et Julien "Zang" (Dale des Bois, dans "Les Chevaliers de la Foudre")

samedi 29 juin 2013

Des news !

Salut à tous,
Houla ! ça fait un bail que j'ai rien mis sur ce blog. Etant dans une phase d'écriture intensive, je fais un coup de pub pour le site du "Kamikaze de l'écran": www.kamikazedelecran.com , où j'officie en tant que rédacteur, ainsi que pour le deuxième épisode des "Chevaliers de la Foudre": http://www.youtube.com/watch?v=ufRgj5fMh1Y  . N'hésitez pas à faire tourner ces liens, ça fait plaisir. Voilà, voilà. Et promis, je reviendrais avec de nouveaux dessins.

dimanche 16 septembre 2012

P'tit court-métrage: Les Chevaliers de la Foudre

Encore bonsoir,

Je vous présente un projet de web-série lancé avec mon p'tit groupe de copains (Band Geek Mafia). Ecrit par mes soins, réalisé et monté par Géraud Martin (dont vous pouvez admirer les oeuvres plastiques ici: http://eleagrise.collectio.org/artiste/3256/DUAREG__David/detail/), avec Yohan Davroult, Jimmy Lefebvre et Gwennaël Ganay.
Un deuxième épisode est en cours de préparation, mais suite à quelques problèmes de repérages nous avons du mettre en suspens le tournage.
P'tite info: Yohan Davroult presentera certaines de ses photographies avec ses collègues du club "Photobaroudeurs" dans l'exposition des félins, dont le vernissage aura lieu le 22 septembre 2012 à partir de 16H

Voilà, je pense que j'ai tout dit

Voici le court-métrage:
http://www.dailymotion.com/video/xtect8_les-chevaliers-de-la-foudre_shortfilms